mercredi 27 octobre 2010

Hainaut - Blocage de dépôts en solidarité

HAINAUT - Deux dépôts de pétrole ont été bloqué par des ouvriers en solidarité avec la grève en France. Les dépôts avaient augmenté leurs livraisons vers la France, ce qui a causé le mouvement de blocage. Les deux sites (Wantre et Feluy) ont été bloqué toute la journée.

BRUXELLES - A Molenbeek, les ouvriers de la société de logements sociaux Foyer Molenbeekois, sont en grève contre les conditions de travail. Ils ont installé des pickets bloquant l'accès au siège social de l'entreprise, empêchant tout accès aux cadres.

27/10/2010

Solidarity blocade of petrol distribution

HAINAUT - Two petrol distribution sites were blocked by workers in solidarity with the strike in France. The distributers were raising their deliveries to France, which is supposed to have sparked the blockades. Both sites (Wantre et Feluy), have been blocked during a day.

MOLENBEEK - In Brussels, the workers of the social housing company are on strike against the working conditions and are holding picket lines at the head office of the company. No management was able to enter the building.

27/10/2010

Verviers - Des prisonniers attaquent les gardiens

VERVIERS – Un prisonnier s’est rebellé et a, selon les syndicats des matons, blessé quatre gardiens. D’autres prisonniers se sont joint au prisonnier révolté pour attaquer les gardiens. Le lendemain, les matons ont décidé d’entamer une grève de 24h. La police a alors repris le contrôle de la prison. Le Ministre de la Justice a publié des chiffres sur la violence à l’encontre des gardiens. Si on compte que les faits où l’aggréssion a mené à une incapacité de travail, le chiffre est de 200 par an.

27/10/2010
www.nieuwsblad.be

Verviers - Prisoners attack guards

VERVIERS – A prisoner attacked the guards. In total, he wounded four guards. Other prisoners joined the fighting to beat the guards. Next day, the guards went on a 24h strike and police took over the control of the prison. The Ministry of Justice gave figures about the aggressions against prison guards which resulted in temporary incapacity of work: about 200 a year.

27/10/2010

Aarschot - Des chantiers vandalisés

AARSCHOT – Des vandales ont attaqué une pelleteuse garée sur un chantier dans le Demervallei. Quelques jours auparavant, sur un autre chantier, des vandales avaient déjà poussé un engin de chantier dans la fleuve.

27/10/2010

Aarschot - Construction yards vandalised

AARSCHOT – Vandals attacked a excavation machine parked on a construction site near the Demervallei. A few days before, at another construction site, vandals already pushed an engine of a construction site into the river.

27/10/2010

Incendies de véhicules dans différentes villes

Anvers – A Borgerhout, des inconnus ont mis le feu à un Alfa Romeo. Un autre véhicule a également été endommagé. (25/10/2010, www.nieuwsblad.be)

Saint-Josse – Deux véhicules ont été détruits par le feu tôt le matin. (24/10/2010, www.rtlinfo.be)

Liège – Vague d’incendies de voitures et de boxes de garage dans différentes zones et communes de la ville. Surtout à Seraing des véhicules ont été incendiés. Au total, il semble que plus de dix voitures sont parties en fumée. (24/10/2010, www.lacapitale.be)

Arsons against cars in different cities

LIEGE – Wave of arsons against cars and garage boxes in several areas of the city. In Seraing, several cars were put on fire. Five garage boxes have been destroyed by arson. In other parts of the city, cars were also put on fire. (24/10/2010)

BRUSSELS – In Saint-Josse, two vehicles were destroyed by fire. (24/10/2010)

ANTWERP – In Borgerhout, an Alfa Romeo was put on fire during the night. Another car was also damaged by the arson. (25/10/2010)

Heusden-Zolder - Une excavatrice incendiée

HEUSDEN-ZOLDER – Tard le soir, des inconnus ont incendié une excavatrice. L’incendie a surtout détruit les câbles hydrauliques et le bras d’excavation de l’engin.
25/10/2010

www.nieuwsblad.be

Heusden-Zolder - Arson against construction site engine

HEUSDEN-ZOLDER – In the late evening, unknown persons put fire to a construction site engine. The arson destroyed the hydraulic cables and the excavation part of the machine.

25/10/2010

Waregem - Ecole attaquée

WAREGEM – Des jeunes ont cassé les vitres d’une école sécondaire.
26/10/2010

www.nieuwsblad.be

Waregem - School attacked

WAREGEM – Youngsters destroyed the windows of a secondary school.

26/10/2010

Bruges - Matons en grève, emeutes dans la prison

BRUGES – Suite à l’incendie dans le module d’isolement hier, des prisonniers d’autres sections se sont mutinés aujourd’hui. Ils ont causé des dégâts et ont brûlé des matelas et du papier. La Police Féderale a dû faire appel à l’Unité d’Intervention Spéciale pour faire repousser les détenus en colère vers leurs cellules. Les gardiens continuent leur grève, la prison est sous contrôle de la police et de la Protection Civile. Le gouverneur de la province a demandé au ministre de la Justice d’envoyer l’armée à la prison, vu que la police ne veut plus remplacer les gardiens lorsqu’ils sont en grève. La police déclare qu’elle peut encore remplacer les gardiens pendant quelques jours...

21/10/2010

Bruges - Riots in the prison while guards are on strike

BRUGES – After yesterday’s arson, prisoners of other sections revolted today. They caused damage to the prison and put fire to blankets and paper. The Federal Police had to call in the special intervention unit to break the revolt and force the prisoners back into their cells. The guards are still on strike. The governor asked the Minister to put in the army to secure the prison, but police said they are still capable of managing the prison… for a few days more.

21/10/2010

Anvers - Pelleteuse incendiée

ANVERS – Une pelleteuse, garée à côté des rails de train, a été incendiée pendant la nuit. L’engin est complètement détruit.

19/10/2010
www.nieuwsblad.be

Antwerp - Arson againt excavation machine

ANTWERP – Arson against a excavation machine which was standing alongside a railtrack. The machine is completely destroyed.

19/10/2010

mercredi 20 octobre 2010

Bruges - Incendie dans le module d'isolement à la prison

BRUGES - Pendant que les matons étaient en grève, un prisonnier bouté le feu à sa cellule dans le module d'isolement de la prison. Ce module avait été construite il y a deux ans pour isoler les prisonniers les plus "recalcitrants" et a déjà été détruite une fois lors d'une mutinerie il y a environ un an. La police a intervenu pour evacuer 20 prisonniers, un détenu a été légèrement intoxiqué dû aux fumées, mais il va bien maintenant. La cellule a été entièrement détruite, les autres cellules du module d'isolement sont aussi endommagés et il semble qu'ils ont fermé la section... de nouveau.

20.10.2010

Bruges - Arson in isolation unit of the prison

BRUGES - While the guards were on strike, a prisoner put fire to his cell in the isolation unit of the prison. This unit was constructed two years ago to isolate the most rebellious prisoners and was already once destroyed during a uprising about a year ago. Police intervened to evacuate twenty prisoners, one of them inhaled smoke but is now all right. The cell is completely destroyed, the other cells of the isolation unit are also damaged and it seems that the isolation unit is again closed.

20.10.2010

Paris - Attaque solidaire

"Dans la nuit du 17 au 18 octobre, dans le 18ème arrondissement, un magasin Bouygues a été attaqué, sa vitrine fracturée. Un tag "Feu aux prisons" a été laissé sur la devanture.

Bouygues n’est pas seulement un vendeur de laisses électroniques, c’est aussi un des plus gros constructeurs de prisons et de centres de rétention en France.

Cette action a été réalisée en solidarité avec les compagnons arrêtés après la manif du 1er octobre à Bruxelles. Tant que cette société tiendra debout, les prisons auront de beaux jours devant elles.

Détruisons les prisons, abattons le capitalisme."

18.10.2010
http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=3591

France - Solidarity attack

"In the night of 17th to 18th October, in the 18th arrondissement, a shop of Bouygues was attackad and its shop window destroyed. A tag, "Fire to the prisons", was left on the spot.

Bouygues is not only a seller of electronical ties, but also one of the biggist prison and detention centre constructors in France.

This action was realised in solidarity with the comrades arrested after the demonstration of the 1th of October in Brussels. As long as this society stays in place, prisons will have beautifull days ahead.

Let's destroy the prisons, let's demolish capitalism."

18.10.2010
http://nantes.indymedia.org/article/21922

Anvers - Une grue incendiée

ANVERS - Tôt le matin, une grue a été incendiée et complètement détruite. La grue se trouvait dans la rue Spoorwegstraat le long des chemins de fers.

19.10.2010
Traduit de http://www.nieuwsblad.be/Article/Detail.aspx?articleid=UC310ASQ

Antwerp - Arson against a crane

ANTWERP - Early in the morning, an arson was perpetrated against a construction crane alongside the railroads. The crane was completely destroyed.

19.10.2010

Liège - Incendie des Halles durant le 'Securipol'


SINISTRE Il est environ 4 h 40 ce samedi. Les services de police et les pompiers sont avertis. Le déploiement est global… et rapide. Le plan rouge est activé : les Halles des foires de Coronmeuse sont en feu ! Le sinistre est impressionnant. Il pourrait être d’origine criminelle.

Lorsque les pompiers arrivent sur place, le feu s’est propagé à la structure de la halle numéro 1, la plus grande, celle dans laquelle se déroulent les grosses manifestations… “On nous signalait une quinzaine de personnes dans les fumées. Il s’agissait de les retrouver” , explique Hervé Fanuel, le commandant de garde ayant mené l’opération… Hormis le fait que les pompiers sont retournés à deux reprises samedi et une fois ce dimanche midi, le feu fut circonscrit en 80 minutes… “On peut dire que je suis content du résultat” , précisait le commandant. Mais l’homme de souligner toutefois la difficulté rencontrée dans cet espace, “où il est facile de se perdre” … ou de perdre un homme. Le bilan humain est de 11 intoxiqués, leurs jours ne sont pas en danger.

Quant au bâtiment, les nouvelles sont moins bonnes. “La structure est atteinte” , expliquait ce samedi Willy Demeyer. Comble de l’ironie, l’événement qui était organisé était “’un salon appelé Sécuripol” . On y exposait du matériel de… sécurité.

L’enquête doit encore apporter des précisions mais on signalait ce dimanche que deux personnes avaient été interpellées, interrogées… et relâchées, faute de preuve. Il s’agirait de deux individus qui s’étaient fait remarquer à l’entrée de l’événement, juste avant l’incendie. Signalons que, quelques heures avant que les flammes ne s’en prennent à la structure des Halles, 1.500 personnes se trouvaient à l’intérieur. Le pire a été évité.

18/10/2010
http://www.dhnet.be/regions/liege/article/328732/incendie-ravageur-aux-halles-des-foires.html

Liège - Fire during Security Event


LIEGE - Fire erupted, police still investigating if it was arson, just after the closure of 'Securipol', a security event where companies and police presented their security material. A big part of the huge event hall burned down, 15 persons were still inside of the huge building and where slightly intoxicated.

18.10.2010

Mons - Tentative d'évasion à l'explosif, troubles et début d'incendie

MONS - Jeudi matin, durant le promenade, des inconnus ont jeté des explosifs en haut du mur de la prison. Trois prisonniers les ont utilisé pour essayer d'exploser la porte et le mur, mais les explosifs n'étaient pas assez puissants. Plusieurs autres détenus s'apprêtaient également à prendre la fuite...

Vendredi, les matons ont décidé d'entamer une grève pour protéster contre cette tentative d'évasion. En réponse, les prisonniers ont commencé à détruire de l'infrastucture et ont essayé de foutre le feu à un toît de la prison, ce qui a échoué à cause de l'intervention rapide des matons mêmes.

17/10/2010
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1096561

Mons - Escape with explosives and fire at the prison

MONS - Thursday evening, during the walk, unknown persons threw explosives over the prison wall. Three prisoners used the explosives to blast open the gate, but the explosion was not strong enough. Several other prisoners were also waiting to run away...

Friday, the guards went on strike to protest against this escape. In response, prisoners started to break down things and tried to put fire to a building, which failed.

17/10/2010
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1096561

Belgique - Nordin Benallal extradé

BELGIUM - Nordin Benallal a été extradé des Pays-Bas, où il était détenu dans l'unité d'isolement de la prison de Vught. En 2007, Nordin s'était évadé de la prison d'Ittre et repris un peu après après un braquage aux Pays-Bas. Il doit encore être jugé pour l'évasion et a déjà écopé des peines de dizaines d'années de prison pour des braquages, des evasions et des tirs contre les flics.

Depuis des années, Nordin se bat activement contre les prison.

19.10.2010

Belgium - Nordin Benallal extradited

BELGIUM - Nordin Benallal, who was detained in de isolation unit of the prison of Vught in the Netherlands, has been extradited to Belgium. Nordin escaped in 2007 from a Belgian prison and was caught a bit later after a robbery in the Netherlands. He still has to face trial for this escape, and already have sentences for robberies and shooting at the cops.

For years already, Nordin is actively fighting against the prisons.

19.10.2010

Bruxelles - Une aile de la prison de Forest évacuée

BRUXELLES L'aile B de la prison de Forest devra fermer momentanément dans un avenir proche pour une rénovation complète, a déclaré le ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V), qui a visité mardi la section de la prison. Le 9 octobre, il y avait eu un affaissement de l'aile B de la prison. Plusieurs tuiles s'étaient détachées à la suite d'une fuite dans une canalisation d'eau.

Les soixante détenus de la section séjourneront au premier et deuxième étages pendant un moment, le rez-de-chaussée étant inutilisable. Il s'agit seulement d'une solution temporaire, car pour la rénovation complète, l'aile devra être totalement évacuée.

D'après Stefaan De Clerck, plusieurs éléments rendent l'aile problématique. D'un côté, l'affaissement récent, et de l'autre, les problèmes que l'inspection sociale avait déjà signalés plus tôt. "La section se trouve en très mauvais état à peu près à tous les niveaux et cela ne peut pas continuer. Plus vite la rénovation a lieu, mieux ce sera", a déclaré le ministre. Ce dernier avait déjà eu une discussion il y a deux ans avec la Régie des bâtiments, l'administrateur du complexe pénitentiaire, pour remédier à la situation. Une analyse de la situation a été effectuée mardi et une réunion est prévue jeudi avec la Régie.

La prison date de 1910. Une nouvelle prison bruxelloise est prévue au plus tôt pour 2016. Actuellement, environ 10.700 prisonniers occupent les prisons belges.

19.10.2010
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/328884/une-aile-de-la-prison-de-forest-devra-fermer-provisoirement.html

jeudi 14 octobre 2010

Lisbonne - Action de solidarité avec les compagnons belges


LISBONNE - La cathédrale de Lisbonne s'est réveillé le matin du 12 octobre avec des bombes de peintures et tagguée. "Le SEF et l'Eglise vont la main dans la main. Que les deux brûlent." (Le SEF, c'est l'Office des Etrangers et des Frontières), "Solidarité avec les compagnons en Belgique. Feu aux centres fermés"

12.10.2010
http://sysiphus-angrynewsfromaroundtheworld.blogspot.com/2010/10/lisbon-solidarity-action-with-comrades.html

Lisbon - Solidarity action with Belgian comrades


LISBON - Lisbon cathedral woke up in the 12th of October with paintbombs and spraypainted. "The S.E.F and the church go hand in hand. That both go up in flames!" (S.E.F. is the Serviço de Estrangeiros e Fronteiras) "Solidarity with comrades in Belgium. Fire to the detention centres!"

12.10.2010
http://sysiphus-angrynewsfromaroundtheworld.blogspot.com/2010/10/lisbon-solidarity-action-with-comrades.html

Carnières - Cocktail molotov contre le commissariat

CARNIERES - Même pas une heure après que des détenus avaient allumé des feux à la prison de Tournai, des inconnus se sont attaqués à un commissariat local dans la même région. Les agents de la police de Mariemont constataient ce matin les traces laissées par l'attaque au cocktail Molotov d'hier soir. Un local a fait les frais de ce projectile. Du matériel est endommagé et des archives détruites. Au moment des faits, le bâtiment était inoccupé. Le déclenchement de l'alarme a permis aux secours de se dépêcher rapidement sur place. L'incendie ne s'est pas répandu dans d'autres pièces. "Cela aurait pu être bien plus grave. Les services ont pu intervenir rapidement. Cela a pu permettre de limiter les dégâts", constate Gabriel Leterme, commissaire de Mariemont.

Ce matin le laboratoire a recueilli certains éléments matériels pour alimenter l'enquête en cours. les policiers de la zone
ne sont pas habitués à ce genre d'agression. C'est la première fois qu'un cocktail Molotov est lancé contre le commissariat.
"Nous avons passé en revue les différentes interventions sur lesquelles nous avons travaillé ces dernières semaines pour voir ce qui aurait
pu provoquer éventuellement un acte de vengeance. Pour le moment, nous écartons cette hypothèse-là. Reste peut-être un acte de malveillance mais l'enquête est en cours et nous le révèlera plus tard, je l'espère", explique Francis Joncret, porte-parole de la Zone de police de Mariemont

Malgré ce local endommagé, le commissariat a pu reprendre son fonctionnement normal ce matin.

13.10.2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/hainaut/745417/le-commissariat-de-carnieres-attaque

Carnières - Molotov against police station

CARNIERES - An hour after that prisoners put fire in Tournai, unknown persons broke the window of a local police station in the same province and threw a molotovcocktail inside. Damage was limited due to the rapid intervention of the firemen, but part of the police archives on paper were destroyed. Police still has to see for the damage done by the water and smoke.

13.10.2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/hainaut/745417/le-commissariat-de-carnieres-attaque

Tournai - Alerte à la bombe, émeutes et début d'incendie à la prison

A la suite de la grève des gardiens, les 224 détenus de la prison de Tournai n'ont plus eu de préau ni de visites depuis samedi dernier. Cette situation amplifie la tension au sein de l'établissement et la pression s'est encore accentuée mercredi, jour des visites, puisque les prisonniers n'ont pu rencontrer leurs familles. Après une première alerte à la bombe la nuit de mardi à mercredi, c'est un début d'incendie qui a été signalé, mercredi. Les pompiers tournaisiens sont intervenus vers 21h20 avec une autopompe, une auto échelle et un camion citerne. "Nous sommes intervenus pour des couvertures et des papiers qui avaient été enflammés et qui avaient été jetés à l'extérieur des cellules par les détenus. En une demi-heure, le problème a été réglé", explique-t-on du côté des pompiers de Tournai.

Dégâts importants

Mercredi, la directrice de la prison confirmait que la situation était très tendue, que des prisonniers qui s'étaient rebellés avaient dû être placés au cachot et que la casse était importante dans les cellules.


Grève: les négociations au point mort

Depuis samedi après-midi, réclamant un renfort d'une dizaine de surveillants, les agents pénitentiaires sont en grève. En ce qui concerne l'évolution des négociations entre les syndicats et la direction des prisons, aucune avancée notoire n'a été enregistrée jusqu'à présent. La grève se poursuit.

13.10.2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/hainaut/745305/la-tension-monte-a-la-prison-de-tournai-des-detenus-mettent-le-feu

Tournai - Bomb threat, riots and arson in the prison

TOURNAI - The prison guards of Tournai went on wild strike a few days ago. The strike still continues, which means for the prisoners that they have neither activities, neither visites, neither walks,... The prison is now under the control of the police.
In the night of Tuesday to Wednessday, a bomb threat was made against the prison.
On Wednessday, tens of prisoners started to break down the cells and the infrastructure of the prison. According to the prison director, damage is extensive.
In the night of Wednessday, prisoners put fire to paper and blankets. The firemen had to intervene with big water hoses to put out the fire.

The guards declared they continu their strike.

13.10.2010

Boussu - Voiture de société incendiée

BOUSSU - Durant la nuit de lundi à mardi, il était environ 2 h 45 lorsqu’une voiture a pris feu à la résidence du Moulin de Briques, à Boussu. Malgré l’intervention des pompiers de Quiévrain, le véhicule, une voiture de société de marque Dodge, a été totalement sinistré. La police de la zone boraine a été avisée et s’est rendue sur les lieux pour constater. Selon elle, l’origine volontaire du feu ne faisait pas de doute.

13.10.2010
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1095240

Boussu - Company car burned

BOUSSU - During the night, a company car of the brand Dodge, was put on fire and completely destroyed.

13.10.2010

lundi 11 octobre 2010

Bruxelles - Deux distributeurs de billets incendiés

"Solidarité. Le 7 octobre, Rue De Wand à Neder-Over-Hembeek. Deux distributeurs de billets incendiés: l'un appartenant à la Banque de la Poste, l'autre à la banque BNP."

(La Banque de la Poste gère les comptes bancaires des prisons et des centres fermés. La BNP a été dénoncée en France pour collaboration avec la police en termes de rafles de sans-papiers)

http://ovl.indymedia.org/news/2010/10/30816.php

Brussels - Two cash machines burned

"Solidarity. The 7th of October, Street De Wand in Neder-over-Hembeek. Two cash machines burned: one belonging to the Bank of the Post, the other to the bank BNP."

(The Bank of the Post manages the bank accounts of prisons and detention centres for immigrants. The BNP bank was denounced in France for delivering people without papers to the police.)

Translated from http://ovl.indymedia.org/news/2010/10/30816.php

samedi 9 octobre 2010

Bruxelles - Rassemblement contre les syndicats collabos

Ce matin, plusieurs personnes se sont rassemblées devant les locaux de la FGTB à Bruxelles. Le but de ce rassemblement était d'informer les affilié-e-s des agissements de la FGTB (et d'autres syndicats) lors de la manifestation de ce 29 septembre. Des tracts ont été diffusés et des banderoles suspendues. Un bref dialogue a pu avoir lieu avec quelques représentant-e-s syndicaux.

Le tract est se trouve sur: http://bxl.indymedia.org/articles/312

8/10/2010

Brussels - Gathering against collaborating unions

BRUSSELS – Several persons gathered in front of the building of the union FGTB and distributed a pamphlet to denounce their collaboration with the police during the European demo in Brussels on the 29th of September, when the unions worked together with the cops to push the autonomous block out of the demo. Some local sections of the union denounced the acting of their superiors who, at the demo, ordered their men to stay quiet, screaming through the megaphone “Policemen are workers just like you.”

8/10/2010
The pamphlet is on http://bxl.indymedia.org/articles/312

Bruxelles - 200 flics manifestent contre la violence

Environ 200 policiers manifestent depuis vendredi 8h30 devant le Palais de Justice place Poelaert à Bruxelles contre la violence envers les agents de police. Ils réclament notamment plus d'attention de la part du parquet et des juges dans les dossiers où les policiers sont victimes de violence.

La manifestation "digne et silencieuse", composée majoritairement d'affiliés au SLFP police, s'est déroulée dans le calme malgré quelques tirs de pétards. Des policiers de toutes les provinces étaient présents ainsi que les deux agents attaqués vendredi dernier par des activistes autour du commissariat bruxellois des Marolles.      

"Nous exigeons une attention particulière de la part du parquet et des juges de fonds vis-à-vis des dossiers dans lesquels des policiers sont victimes de violence", explique Vincent Gilles, président national du SLFP police. "Nous voulons également une protection réelle des policiers grâce à l'usage de certains dispositifs comme l'incompressibilité des peines ou des mesures d'exception vis-à-vis des auteurs, telle que le retrait de la nationalité. En revanche, la médiation pour un policier agressé est incompréhensible et doit être abandonnée. Il faut plus de moyens et une assistance réelle pour tous les policiers et leurs proches. Enfin, il est important que le comité P ou l'inspection générale prévienne un policier s'il fait l'objet d'une plainte non-fondée, et ce, pour qu'il puisse faire valoir son droit", conclut Vincent Gilles.

8/10/2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/bruxelles/743786/bruxelles-200-policiers-manifestent

Brussels - 200 cops demonstrate against violence

BRUSSELS – 200 cops demonstrated in front of the Justice Palace to ask more security and heavier sentences for those who attack police. They lament the general lacking of respect in Brussels for the uniform. The two cops who got injured during the attack on the police station on the 1st of October, were also present and showed themselves to the media.

8/10/2010

Bruxelles - Trois attaques contre la STIB

BRUXELLES - Un bus de la STIB a été la cible de tirs mercredi soir, vers 21h30, dans la rue de Verdun à Haren. Un peu plus tard, une dizaine de jeunes ont mis le feu à quelques sièges d'un autre bus, dans l'avenue de Versailles à Neder-over-Heembeek, a-t-on appris jeudi au parquet de Bruxelles.
Le bus 64 se trouvait à l'arrêt de la rue de Verdun lorsque plusieurs de ses vitres ont éclaté. Le seul passager à bord et le conducteur ont remarqué qu'un inconnu avait tiré à quatre reprises vers les vitres. Personne n'a été blessé. Le calibre de l'arme employée n'a pas encore été déterminé, mais il pourrait s'agir d'une carabine à plomb, selon Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB).
Plus tard, la police de Bruxelles-Ixelles a été dépêchée à l'avenue de Versailles, à Neder-over-Heembeek. Le conducteur d'autre bus de la STIB, le 53, y avait déclenché son alarme. Une dizaine de jeunes ont pris la fuite à l'arrivée des policiers, qui ont constaté que le feu avait été bouté à plusieurs sièges du bus, depuis inutilisable. Une voiture a également été retournée et poussée sur la chaussée, ainsi que divers conteneurs, perturbant la circulation.
Selon la police, les images des caméras de surveillance du bus sont exploitables et devraient permettre l'identification des auteurs. Une enquête a été ouverte concernant ces deux faits. La police annonce par ailleurs le renforcement des actions de sécurisation sur le réseau STIB dans ce quartier.
À Schaerbeek, vers 22h30, sur la place des Bienfaiteurs, cinq jeunes étaient bien décidés à gêner le trajet du tram. S’étant installés sur les rails avec un panneau de signalisation volé, ils ont obligé le tram à stopper net. Le chauffeur a refusé de descendre de sa cabine. La réponse des délinquants ? Des insultes et jets de pierre purs et simples !

7/10/2010
http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/bruxelles/743523/coups-de-feu-et-incendie-sur-des-bus-de-la-stib

Brussels - Three attacks against public transport STIB

BRUSSELS – Three attacks took place against the public transport company STIB. In Haren, a bus was shot at with an air gun, breaking all the windows. No passengers were on board. A bit later, in Neder-over-Heembeek, youngsters stopped a bus, entered and put fire to the seats. Again, no passengers were on board and the driver fled without problems. The bus was destroyed. The youngsters also turned over a car on the road, so that when police was arriving, they could all get away. Finally, in Schaarbeek, a tram stopped because youngsters put a small barricade on the tracks. The passengers left the tram, but the driver refused. Then the youngsters smashed out all the windows of the tram. Nobody was hurt.

7/10/2010

http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/bruxelles/743523/coups-de-feu-et-incendie-sur-des-bus-de-la-stib

Gand - Double attaque incendiaire contre un chantier de Besix et les bureaus des architectes Bontinck

“Ca ne pouvait plus manqué. Dans la nuit de mardi au mercredi, nous avons rendu des visites incendiaires nocturnes à un chantier de Besix à Gand et à son partner in crime, le bureau d’architectes Bontinck. Ces deux sont co-résponsables pour la construction d’un nouveau centre fermé et camp de deportation pour des sans-papiers à Steenokkerzeel. Cette expression de rage ne tombe pas du ciel et n’est qu’une petite suite à l’agitation en cours ces dernières années contre les centres fermés avec commes dernières faits de guerres la semaine d’action à Bruxelles contre la politique de deportation de l’Etat belge.
Beaucoup de personnes ont été arrêtées, humiliées, insultées et frappées… quelqu’uns restent encore derrière les barreaux. Notre acte de sabotage ne signifie probablement pas grand chose dans la machinerie de ce qui cherche à enchaîner la vie de beaucoup, mais qu’il soit clair que notre crispation de rage vient bel et bien du dégoût qu’on a pour ce qui enferme les humains.
Voilà… pour plus de désordre.”

7/10/2010
Traduit de http://ovl.indymedia.org/news/2010/10/30800.php

Ghent - Double fire attack against construction yard of Besix and architects offices of Bontinck

“It could not not happen. In the night of Tuesday to Wednessday, we made a incendiary nightly visit to a construction yard of Besix and its partner in crime, the offices of the architects Bontinck. Both are co-responsible for the construction of a new detention centre and deportation camp for people without papers in Steenokkerzeel. This expression of rage didn’t come from nowhere and is but a small continuation of the agitation going on the last years against these camps, with as last arm facts the week of action in Brussels against the deportation policy of the Belgian State.
Many have been arrested, humiliated, insulted, beaten… some still are behind bars. Our act of sabotage probably doesn’t mean a lot in the machinery of what tries to chain the life of many, but may it be clear that our expression of anger for sure comes from a disgust for what locks up people.
So… for more disorder. “

5/10/2010
Translated from http://ovl.indymedia.org/news/2010/10/30800.php

Bruxelles - Camionnette de Valens incendiée

"Mardi dernier, au coin de la rue où se trouve le commissariat centrale de Schaerbeek, une camionnette de Valens a été incendiée.

Feu aux prisons"

5/10/2010
http://bruxelles.indymedia.org/articles/317

Brussels - Van of Valens torched

“Last Tuesday, on the corner of the street of the central police headquarters of Schaerbeek, a van belonging to VALENS has been put on fire. Fire to the prisons”

[Valens is a company participating in the construction of the new detention centre for immigrants in Steenokkerzeel.]

5/10/2010
http://bxl.indymedia.org/articles/317

Ottignies - Trois voitures en feu sur le parking de la Ligue des Droits de l'Homme

OTTIGNIES - Vers 15h de l'après-midi, trois voitures ont brûlées sur le parking de la Ligue des Droits de l'Homme. La police doit encore déterminer s'il s'agit d'un incendie volontaire ou d'un accident.

http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1092982

“Si une réaction policière proportionnée est légitime à l’encontre de manifestants violents, il est inacceptable que les forces de police recourent à des intimidations et à des arrestations à l’encontre de manifestants pacifiques. De telles méthodes sont « dignes » d’un Etat policier.”

Déclaration de la Ligue des Droits de l’Homme, le 1er octobre 2010
http://www.liguedh.be/index.php?option=com_content&view=article&id=986:euromanifestation-une-repression-policiere-preventive-diqne-dune-democratie-&catid=110:communiques-de-presse-2010&Itemid=283

Ottignies - Three cars burned at parking lot of Human Rights League

OTTIGNIES – Three cars burned on the parking lot of the Human Rights League at 15h in the afternoon. Police is investigating if it was a criminal arson or an accident.

5/10/2010

“A proportional police reaction is legitimate towards violent demonstrators, but it is unacceptable that police forces use intimidations and arrests against pacific demonstrators. These kinds of methods are worth of a police state.”
Declaration of the Ligue des Droits de l’Homme, the 1ste of October 2010
http://www.liguedh.be/index.php?option=com_content&view=article&id=986:euromanifestation-une-repression-policiere-preventive-diqne-dune-democratie-&catid=110:communiques-de-presse-2010&Itemid=283

Bruxelles - Slogans sur la cathédrale et les églises


BRUXELLES – Plusieurs églises partout à Bruxelles ont été ciblées. Des inconnus ont peint des slogans enormes contre toutes les réligions sur les murs la cathedrale de Bruxelles, sur des statues religieux et plusieurs autres églises. Les slogans allaient de "No gods, no churches" au "Against God and Allah"... Selon la porte-parole de l'église, les dégâts sont grands et il serait très coûteux pour enlever les slogans de ces bâtiments historiques. Il a déclaré aussi que ceci endommage l'image de Bruxelles.

Une petite vidéo avec les tags: http://www.brusselnieuws.be/multimedia/video/nefast-voor-de-leefbaarheid-van-de-stad/?searchterm=kerken
4/10/2010

Brussels - Cathedral and churches damaged with slogans

BRUSSELS – Several churches all over Brussels were targeted. Unknown persons put huge slogans against all religion on the biggest cathedral of Brussels, on religious statues and on several smaller churches. The slogans: “No gods, no churches.” “Against God and Allah”,… According to a spokesperson of the church, the damage is very big and it will be expensive to clean the historical buildings of the slogans. He also said this gives a bad image to Brussels.

A small movie can be seen on http://www.brusselnieuws.be/multimedia/video/nefast-voor-de-leefbaarheid-van-de-stad/?searchterm=kerken
4/10/2010

Bruxelles - Des anarchistes lancent des feux d'artifice à la prison de Forest

Une dizaine d’anarchistes ont lancé lundi soir des feux d’artifice en direction de la prison de Forest. La police de la zone Midi a interpellé deux suspects de nationalité suisse et autrichienne après ratissage du quartier, a-t-on appris mardi au parquet de Bruxelles.
Peu après 23 heures, une patrouille a été envoyée square Larousse à Forest après l’appel d’un particulier. Celui-ci avait remarqué la présence d’un groupe d’une dizaine de personnes vêtues d’habits sombres, portant capuchons et bonnets, qui criaient “prison fasciste” et lançaient des feux d’artifice vers la prison.
Avant d’appeler la police, le témoin est sorti de chez lui et leur a demandé de partir. Il a dû retourner rapidement vers sa maison car l’un des individus l’a menacé avec une bouteille en verre. Le riverain a alors fait appel aux forces de l’ordre, puis a suivi les individus en fuite mais le groupe s’est dispersé.
Arrivée sur les lieux, la police a ratissé le quartier avec le témoin des faits et a contrôlé deux individus. Reconnus par le riverain, ils ont été privés de leur liberté.
Au commissariat, les deux suspects ont été fouillés. Les policiers ont trouvé sur eux un papier mentionnant l’adresse et le numéro de téléphone de la prison. Un tatouage représentant le signe anarchiste, un “A” entouré d’un cercle, a été constaté dans le creux des reins de l’un des suspects.
Agés de 22 et 31 ans, les deux suspects ont respectivement les nationalités suisse et autrichienne.

5/10/2010
http://www.lacapitale.be/regions/bruxelles/2010-10-05/feux-d-artifice-en-direction-de-la-prison-de-forest-815219.shtml

Brussels - Anarchists launch fireworks at the prison

About ten anarchists threw fireworks to the prison of Forest, where four people are still detained, accused of complicity in the attack against a police station in the night of the 1st of October.
Police immediately searched the neighborhood with the help of a civilian living next to the prison. Two comrades were arrested in the streets surrounding the prison, but released a few hours later.

4/10/2010

Lantin - Mutinerie à la prison

LANTIN – Environ 150 prisonniers de Lantin se sont mutinés après que la direction avait annulé les visites. Vers 17h, ils ont refusé de réintegrer les cellulles. Les prisonniers qui n'étaient pas déjà sur le préau, ont commencé à détruire ce qu'ils pouvaient: fenêtres, couloirs et arrachage de béton pour l'utiliser comme des projectiles. La police est intervenu avec plus de 100 policiers. Les prisonniers se sont opposés à l'intervention des flics et au final, 5 prisonniers ont été blessé. Tandis que sur le préau les prisonniers faisaient façe aux charges des flics, les autres détenus encore dans les tours jettaient tout sorte de projectiles sur les flics. Ce n'est que vers 1h du matin que les prisonniers ont été repoussés dans les cellules. Les coûts de la mutinerie sont très lourdes, selon le porte-parole de la police et le directeur de la prison Françis DEJON,

Les médias ont présenté la mutinerie comme un mouvement "pacifique", ce qui était clairement pas le cas. Nous rappelons aussi que le nouveau bloc d'isolement, construit il y a quasi deux ans, avait été détruite il y a 6 mois, et est toujours "hors-service". Cette mutinerie avait également été silenciée par les médias.

Une pétite vidéo sur http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/liege/742766/mutinerie-a-la-prison-de-lantin

4/10/2010

Lantin - Big riots in the prison

LANTIN – About 150 prisoners of the prison of Lantin rose up after that the direction cancelled the visits. At 17h, they refused to go back to their cells. The prisoners still inside the blocks, started to break down whatever they could, destroyed windows, hallways and turning concrete into projectiles. The police intervened with about 100 men to get the prisoners back to their cells. The prisoners opposed themselves and finally 5 prisoners got injured. Only around 1h in the night, prisoners were back in their cell. The costs of the uprising are, according the police commander and the prison directon Françis DEJON, outrageous.
In the media, the message was spread that the uprising was “pacific”, which was definitely not the case. We recall also that the isolation unit, newly constructed in Lantin almost two years ago and destroyed during a riot half a year ago, is still out of use. Also this riot was silenced by the media.

Small movie of the media on: http://www.rtlinfo.be/info/votre_region/liege/742766/mutinerie-a-la-prison-de-lantin

4/10/2010

Bruxelles - Ballade à Anderlecht

Dimanche après-midi, une petite ballade a eu lieu à Anderlecht. Distribution du tract ci-dessous, collage d’affiches etc.

À PROPOS DE LA MANIFESTATION DU 1er OCTOBRE

Depuis quelques temps déjà, nous avons pris l’habitude d’aller dans les quartiers avec l’intention de discuter des centres fermés et des prisons pour les relier à l’ensemble des causes qui oppriment nos vies. Nous avons le désir de faire des rencontres autant que de partager des idées, des infos, des révoltes… Car à l’intérieur des taules, des luttes et des révoltes (mutineries, incendies…) s’organisent et trouvent à l’extérieur des échos et des solidarités sous diverses formes d’attaques (émeutes en solidarité avec les prisonniers, attaques d’entreprises collaborant à la construction des prisons et des centres fermés, affiches, manifestations, tags…).
Ces expériences nous ont donné l’envie de proposer un moment plus conséquent d’occupation de la rue : la manifestation du 1er octobre contre les centres fermés, contre les frontières, contre les prisons, contre l’État. Manifestation que nous n’avons pas voulu déclarer aux autorités parce que notre désir de révolte n’a rien à négocier avec la volonté de contrôle de cet État qui expulse, enferme et opprime. Celui-ci nous aurait ainsi imposé un parcours trace qui nous aurait éloigné des quartiers où ces réalités sont vécues quotidiennement et nous aurait fait apparaître comme différents de ceux en qui nous reconnaissons une complicité.
Cette manifestation n’a pas eu lieu. Dans les jours qui ont précédé, les communes de Forest, Saint-Gilles et Anderlecht ont voté un arrêté special interdisant les regroupements de plus de 5 personnes. Ceci conjugué à l’énorme dispositif policier a abouti à l’arrestation d’environ 200 personnes, la plupart relâchées dans les heures qui ont suivi, d’autres maintenus en detention préventive, soupçonnées d’avoir participé le soir même à l’attaque du commissariat de la place du Jeu de Balle.
Cela n’a malheureusement rien d’étonnant: sur ces sujets comme dans les réalités quotidiennes de beaucoup d’entre nous, la répression sous diverses forms (flics, juges, matons…) permet à l’État de bâillonner, d’isoler, de cloisonner chaque aspect de nos vies. Rien d’étonnant non plus quand on sait que cela répond aux nécessités de l’économie pour le plus grand bonheur de ceux qui en tirent profit, les mêmes qui nous exploitent.

Et pourtant, dimanche après-midi, on est encore là avec la volonté de poursuivre la lutte que nous avons engagée. Parce que cette manifestation était pour nous plus qu’un bref instant de rébellion. Et parce que nous continuons de chercher à rencontrer des personnes et les moyens d’attaquer ce monde et ceux qui l’exploitent.
VIVE LA LIBERTÉ ! FEU À TOUTES LES PRISONS !

3/10/2010

Brussels - A 'walk' in Anderlecht

Sunday afternoon (3 October), a ‘ballade’ took place in Anderlecht where pamphlets were distributed and posters pasted. The text recalls the demonstration of the 1st of October, blocked by the police.

3/10/2010

À PROPOS DE LA MANIFESTATION DU 1er OCTOBRE

Depuis quelques temps déjà, nous avons pris l’habitude d’aller dans les quartiers avec l’intention de discuter des centres fermés et des prisons pour les relier à l’ensemble des causes qui oppriment nos vies. Nous avons le désir de faire des rencontres autant que de partager des idées, des infos, des révoltes… Car à l’intérieur des taules, des luttes et des révoltes (mutineries, incendies…) s’organisent et trouvent à l’extérieur des échos et des solidarités sous diverses formes d’attaques (émeutes en solidarité avec les prisonniers, attaques d’entreprises collaborant à la construction des prisons et des centres fermés, affiches, manifestations, tags…).

Ces expériences nous ont donné l’envie de proposer un moment plus conséquent d’occupation de la rue : la manifestation du 1er octobre contre les centres fermés, contre les frontières, contre les prisons, contre l’État. Manifestation que nous n’avons pas voulu déclarer aux autorités parce que notre désir de révolte n’a rien à négocier avec la volonté de contrôle de cet État qui expulse, enferme et opprime. Celui-ci nous aurait ainsi imposé un parcours trace qui nous aurait éloigné des quartiers où ces réalités sont vécues quotidiennement et nous aurait fait apparaître comme différents de ceux en qui nous reconnaissons une complicité.

Cette manifestation n’a pas eu lieu. Dans les jours qui ont précédé, les communes de Forest, Saint-Gilles et Anderlecht ont voté un arrêté special interdisant les regroupements de plus de 5 personnes. Ceci conjugué à l’énorme dispositif policier a abouti à l’arrestation d’environ 200 personnes, la plupart relâchées dans les heures qui ont suivi, d’autres maintenus en detention préventive, soupçonnées d’avoir participé le soir même à l’attaque du commissariat de la place du Jeu de Balle.
Cela n’a malheureusement rien d’étonnant: sur ces sujets comme dans les réalités quotidiennes de beaucoup d’entre nous, la répression sous diverses forms (flics, juges, matons…) permet à l’État de bâillonner, d’isoler, de cloisonner chaque aspect de nos vies. Rien d’étonnant non plus quand on sait que cela répond aux nécessités de l’économie pour le plus grand bonheur de ceux qui en tirent profit, les mêmes qui nous exploitent.

Et pourtant, dimanche après-midi, on est encore là avec la volonté de poursuivre la lutte que nous avons engagée. Parce que cette manifestation était pour nous plus qu’un bref instant de rébellion. Et parce que nous continuons de chercher à rencontrer des personnes et les moyens d’attaquer ce monde et ceux qui l’exploitent.
VIVE LA LIBERTÉ ! FEU À TOUTES LES PRISONS !

Bruxelles - Attaque contre le siège de Sodexo

"Solidarité avec les compagnons arrêtés à Bruxelles ces derniers jours et contre tout type de frontières.
Hier, pendant la nuit, le bâtiment de Sodexo a été attaqué. Slogans peints, vitres brisés.
Solidarité avec les compagnons. Feu aux prisons."

3/10/2010
http://bxl.indymedia.org/articles/236

Brussels - Head Office of Sodexo attacked

“Solidarity avec the comrades arrested in Brussels these last days and against all type of borders. Yesterday night, the building of Sodexo was attacked. Slogans painted, windows smashed. Solidarity with the comrades. Fire to the prisons.”

3/10/2010
http://bxl.indymedia.org/articles/236

Bruxelles - Véhicule de Dalkia incendié

"Le 2 octobre, tôt le matin, des ennemis des prisons ont incendié un véhicule appartenant à l’entreprise DALKIA dans la rue Scheutfeld à Anderlecht. Cette entreprise profite des prisons et apparaît sur la liste des collaborateurs http://blackliststeenokkerzeel.blogspot.com/.
Le véhicule a été entièrement détruit et dépanné le plus vite possible. Les entreprises figurant sur la liste noire ont été attaqué régulièrement ces dernières années. Ces attaques ont lieu malgré le fait que la police cherche à mater les activités des anarchistes."

2/10/2010
Publié sur http://switzerland.indymedia.org/de/2010/10/77904.shtml

Brussels - Vehicle of Dalkia burned

“Early in the morning of 2 October, enemies of the prisons put fire to a vehicle belonging to the company DALKIA in the Scheutfeld street in Anderlecht. This company makes profit with prisons and figures on the list of collaborators http://blackliststeenokkerzeel.blogspot.com/.
The vehicle was completely destroyed and as fast as possible removed from sight. The companies figuring on the black list have been attacked regularly these last years. These attacks take place despite the fact that police tries to repress the activities of anarchists.”

2/10/2010
http://switzerland.indymedia.org/de/2010/10/77904.shtml

Malgré tout - Aux rebelles d'ici et d'ailleurs

MALGRÉ TOUT
Aux rebelles d'ici et d'ailleurs

Les mots peuvent difficilement saisir une réalité, les sentiments et les désirs dépassent toujours ce qu'un vocabulaire nous offre. Cependant, il est d'un intérêt vital de parler, de tenter d'exprimer ce que nous pensons et ce que nous ressentons. Certainement dans les moments où la terreur de l'Etat et de ses forces de l'ordre cherche à rendre tout le monde muet.

Depuis des années, nous disons que pour penser et parler librement, il faut de l'espace et du temps. Et cet espace et ce temps ne nous sont jamais donnés, on ne peut que les conquérir nous-mêmes, l'arracher avec toute la violence à la réalité de tu ne feras et tu dois. Voilà pourquoi nous avons parlé et nous parlons de révolte, d'actes par lesquels nous nous créons l'espace pour vivre, pour donner une expression à nos désirs de liberté qui ne tolèrent point la misère nauséabonde et la laideur de ce monde.

La semaine dernière, l'Etat a choisi de remplir tout espace possible avec des uniformes, des fourgons, des policiers en civil, des cellules et des mauvais traitements. Déjà, l'Etat supporte à peine que les anarchistes incitent en mots et en actes à la révolte, mais cette semaine, tout a été déployé pour empêcher toute rencontre entre les différentes rébellions qui fermentent la conflictualité sociale à Bruxelles. Et l'autorité a parlé le langage le plus simple à sa disposition : la terreur, c'est-à-dire une violence systématique et indiscriminée.

La manifestation annoncée du 1er octobre contre les centres fermés, contre toutes les prisons et les frontières, contre l'Etat ne devait pas avoir lieu, à aucun prix. Une interdiction d'attroupement a été décrétée dans quatre communes bruxelloises et pendant qu'une force policière imposante arrêtait toute personne tournant autour de l'endroit du rendez-vous, d'autres escadrons gardaient les quartiers et les stations de métros d'une poigne de fer. Les alentours des prisons de Forest et de Saint-Gilles ont été hermétiquement fermés tandis qu'au cœur d'Anderlecht, des policiers cagoulés patrouillaient, les mitraillettes à la main. Des centaines de personnes ont été arrêtées préventivement, des dizaines ont été humiliées, maltraitées et frappées dans les commissariats.

Disons-le clairement : l'Etat n'a pas peur d'une poignée d'anarchistes, mais craint une possible contagion sociale à laquelle les révolutionnaires œuvrent de jour en jour. Depuis longtemps, Bruxelles semble être une poudrière sociale où on cherche à mater les tensions sociales à coups de plus de police et plus de blessés ou de morts du côté de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, engagent la confrontation. Néanmoins, les tensions sociales continuent à s'exprimer de manière radicale : des émeutes récurrentes dans les quartiers aux mutineries dans les centres fermés et les prisons, des attaques ciblées contre les structures de l'Etat et du Capital jusqu'à une hostilité qui continue à se répandre contre tout ce qui porte l'uniforme de la répression. Probablement, la manifestation annoncée du 1er octobre était une des possibilités de rencontre entre les différentes rébellions et les idées anti-autoritaires - et cette rencontre a été écrasée.

Malgré la pacification militarisée des derniers jours, nous continuons à diriger notre attention ardente vers cette poudrière sociale, en sachant que chaque occasion peut être la bonne pour mettre le feu à la mèche. Et là où la proposition d'une manifestation s'était heurtée à des obstacles presque infranchissables, d'autres pratiques et activités sauront se frayer un chemin.

Malgré les murs policiers qui cherchent à nous tenir séparés, nous continuons à penser que la rencontre entre les différentes rébellions reste possible, souhaitable et nécessaire. Aucun racket répressif de la part de l'Etat ne nous fera renier cet enthousiasme.

Malgré le fait que l'initiative nous ait été arrachée ces derniers jours, nous sommes déterminés, avec le cœur et la tête, à reprendre l'initiative dans nos propres mains. Malgré tout, nous continuons. Rien n'est fini... les possibilités sont toujours là, prêtes à être saisies.

A l'heure actuelle, quatre compagnons résident derrière les barreaux de la prison de Forest, accusés de complicité pour une attaque d'un commissariat bruxellois la nuit du 1er octobre. Faisons en sorte qu'ils sentent notre affection et notre solidarité.


Des anarchistes qui ne lachent pas l'affaire ...
Bruxelles, 5 octobre 2010

En PDF sur : http://ovl.indymedia.org/uploads/2010/10/malgretout.pdf

Despite everything - to the rebels of here and elsewhere

Text circulating about the demo of the 1st of October.

MALGRÉ TOUT
Aux rebelles d'ici et d'ailleurs

Les mots peuvent difficilement saisir une réalité, les sentiments et les désirs dépassent toujours ce qu'un vocabulaire nous offre. Cependant, il est d'un intérêt vital de parler, de tenter d'exprimer ce que nous pensons et ce que nous ressentons. Certainement dans les moments où la terreur de l'Etat et de ses forces de l'ordre cherche à rendre tout le monde muet.

Depuis des années, nous disons que pour penser et parler librement, il faut de l'espace et du temps. Et cet espace et ce temps ne nous sont jamais donnés, on ne peut que les conquérir nous-mêmes, l'arracher avec toute la violence à la réalité de tu ne feras et tu dois. Voilà pourquoi nous avons parlé et nous parlons de révolte, d'actes par lesquels nous nous créons l'espace pour vivre, pour donner une expression à nos désirs de liberté qui ne tolèrent point la misère nauséabonde et la laideur de ce monde.

La semaine dernière, l'Etat a choisi de remplir tout espace possible avec des uniformes, des fourgons, des policiers en civil, des cellules et des mauvais traitements. Déjà, l'Etat supporte à peine que les anarchistes incitent en mots et en actes à la révolte, mais cette semaine, tout a été déployé pour empêcher toute rencontre entre les différentes rébellions qui fermentent la conflictualité sociale à Bruxelles. Et l'autorité a parlé le langage le plus simple à sa disposition : la terreur, c'est-à-dire une violence systématique et indiscriminée.

La manifestation annoncée du 1er octobre contre les centres fermés, contre toutes les prisons et les frontières, contre l'Etat ne devait pas avoir lieu, à aucun prix. Une interdiction d'attroupement a été décrétée dans quatre communes bruxelloises et pendant qu'une force policière imposante arrêtait toute personne tournant autour de l'endroit du rendez-vous, d'autres escadrons gardaient les quartiers et les stations de métros d'une poigne de fer. Les alentours des prisons de Forest et de Saint-Gilles ont été hermétiquement fermés tandis qu'au cœur d'Anderlecht, des policiers cagoulés patrouillaient, les mitraillettes à la main. Des centaines de personnes ont été arrêtées préventivement, des dizaines ont été humiliées, maltraitées et frappées dans les commissariats.

Disons-le clairement : l'Etat n'a pas peur d'une poignée d'anarchistes, mais craint une possible contagion sociale à laquelle les révolutionnaires œuvrent de jour en jour. Depuis longtemps, Bruxelles semble être une poudrière sociale où on cherche à mater les tensions sociales à coups de plus de police et plus de blessés ou de morts du côté de ceux qui, d'une manière ou d'une autre, engagent la confrontation. Néanmoins, les tensions sociales continuent à s'exprimer de manière radicale : des émeutes récurrentes dans les quartiers aux mutineries dans les centres fermés et les prisons, des attaques ciblées contre les structures de l'Etat et du Capital jusqu'à une hostilité qui continue à se répandre contre tout ce qui porte l'uniforme de la répression. Probablement, la manifestation annoncée du 1er octobre était une des possibilités de rencontre entre les différentes rébellions et les idées anti-autoritaires - et cette rencontre a été écrasée.

Malgré la pacification militarisée des derniers jours, nous continuons à diriger notre attention ardente vers cette poudrière sociale, en sachant que chaque occasion peut être la bonne pour mettre le feu à la mèche. Et là où la proposition d'une manifestation s'était heurtée à des obstacles presque infranchissables, d'autres pratiques et activités sauront se frayer un chemin.

Malgré les murs policiers qui cherchent à nous tenir séparés, nous continuons à penser que la rencontre entre les différentes rébellions reste possible, souhaitable et nécessaire. Aucun racket répressif de la part de l'Etat ne nous fera renier cet enthousiasme.

Malgré le fait que l'initiative nous ait été arrachée ces derniers jours, nous sommes déterminés, avec le cœur et la tête, à reprendre l'initiative dans nos propres mains. Malgré tout, nous continuons. Rien n'est fini... les possibilités sont toujours là, prêtes à être saisies.

A l'heure actuelle, quatre compagnons résident derrière les barreaux de la prison de Forest, accusés de complicité pour une attaque d'un commissariat bruxellois la nuit du 1er octobre. Faisons en sorte qu'ils sentent notre affection et notre solidarité.



Des anarchistes qui ne lachent pas l'affaire ...
Bruxelles, 5 octobre 2010

Bruxelles - 50 personnes attaquent le commissariat

Le commissariat des Marolles à Bruxelles a été vandalisé en marge d’une manifestation non autorisée qui s’est déroulée dans le quartier de la gare du Midi. Deux policiers ont été blessés : les cinq personnes qui ont été mises sous mandat d’arrêt risquent jusqu’à dix ans de prison.

Vers 22 heures, le commissariat de la rue de l’Hectolitre a fermé ses portes, vendredi. Lorsque le dernier policier est entré dans sa voiture, cinquante personnes se sont lancées à l’assaut du commissariat. "Vêtus de noir et masqués, porteurs de haches et de marteaux, ils ont immédiatement jeté des pierres vers le commissariat. L’inspecteur est sorti de sa voiture, et a reçu plusieurs pierres dans le dos et sur la tête. Il est en incapacité de travail pour l’instant. Il s’est réfugié dans le commissariat, où il a fait appel aux autres inspecteurs qui étaient encore dans les environs", indique Christian De Coninck, porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles.


Cinq trentenaires sous mandat d’arrêt

Le groupe a alors pris la fuite, mais les policiers ont pu interpeller 6 personnes. Parmi elles, se trouvait un mineur qui a dû être relâché sur ordre du parquet de Namur. Les 5 autres ont la trentaine et sont sous mandat d’arrêt. "Ce qui leur est reproché pour le moment c’est une association de malfaiteurs puisqu’il y avait une coordination du groupe pour attaquer le commissariat. Il y a également des coups et blessures à agents avec préméditation puisque le groupe est arrivé manifestement dans le but d’en découdre avec les forces de l’ordre. Il y a également des dégradations immobilières et des véhicules qui ont été mis hors d’usage", indique le Substitut du Procureur du Roi de Namur, Sonia Isbiai.


Un lien avec la manifestation ?

Les personnes arrêtées risquent jusqu’à 10 ans de prison. Les dégâts au commissariat sont importants : on dénombre 66 coups sur les vitres du bâtiment et des voitures ont été endommagées. Par ailleurs, deux policiers ont été blessés. Plus tôt dans la soirée, la police avait arrêté administrativement 130 personnes qui participaient à une manifestation dans le quartier de la gare du Midi. Ce regroupement n’avait pas été autorisé, et il visait à protester contre les centres fermés et la politique d’expulsion des étrangers sans papiers. Parmi les personnes interpellées, qui ont ensuite été relâchées, se trouvaient 17 mineurs.

1/10/2010
Vidéo sur http://www.rtlinfo.be/info/belgique/faits_divers/742220/50-personnes-attaquent-un-commissariat-a-bruxelles-jusqu-a10-ans-de-prison

Brussels - Police station attacked

2 October 2010 - The Marolles police station in Brussels was vandalized on the sidelines of an unauthorized demonstration held near the Gare du Midi. Two policemen were injured: the five people who were put under arrest face up to ten years in prison. About 22 hours on Friday, the police station in the Rue de Hectolitre closed its doors . When the last police officer entered his car, fifty people started to storm the police station. "Dressed in black and wearing masks, carrying hatchets and hammers, they immediately threw stones at the police station. The inspector came out of his car, and received several stones in the back and head. He is unable to work for now. He took refuge in the police station, where he appealed to other inspectors who were still in the vicinity ", said Christian De Coninck, spokesman for the Brussels-Ixelles police.
The group then fled, but police were able to detain six persons. Among them was a minor who has been released on the orders of prosecutors in Namur. The other 5 are in their thirties and are under arrest. "What they are charged with for the time being is conspiracy because there was a coordinated group to attack the police. There is also assault and battery with intent against agents since the group arrived in an apparent attempt to do battle with the forces of order. There is also damage to property and vehicles were put out of use ", said the Deputy Public Prosecutor of the King of Namur, Sonia ISBI. A link to the event? Those arrested face up to 10 years in prison. The damage to the police is important: there are 66 hits on the windows of the building and cars were damaged. In addition, two policemen were wounded. Earlier in the evening, police had arrested 130 people administratively part in a demonstration near the Gare du Midi. This grouping had not been authorized, and it was to protest against the detention centres and the policy of deporting undocumented foreigners. Among those arrested, who were subsequently released, were 17 minors.

1/10/2010
www.rtlinfo.be

Movie of press on: http://www.rtlinfo.be/info/belgique/faits_divers/742220/50-personnes-attaquent-un-commissariat-a-bruxelles-jusqu-a10-ans-de-prison

Bruxelles - Manif annoncée bloqué par les flics

La manif annoncée contre les centres fermés, les prisons, les frontières et l'Etat a été rendue impossible par les flics. 200 personnes ont été arrêtées administrativement. Plus d'infos dans d'autres textes.

1/10/2010

Brussels - Announced demo blocked by police

The announced demo against detention centres, prisons, borders and the State was blocked by the police. 200 persons were arrested administratively. See other texts for more info.

1/10/2010

vendredi 8 octobre 2010

Bruxelles - Attaque contre les bureaux de Steria

Les bureaux de l’entreprise STERIA ont été attaqués. Des vitres ont été brisés et des slogans laissés sur la façade.
Ensemble avec COGENT SYSTEMS, l’entreprise Steria, financée par la banque AXA, a inventé le système Eurodac, fournant une base de données d’empreintes digitales de tous les réfugiés venus en Europa.

3/10/2010
Communiqué entier sur:
http://bxl.indymedia.org/articles/244

Brussels - Attack against offices of Steria

The offices of STERIA have been attacked. Windows were broken and slogans left on the building.
Together with COGENT SYSTEMS, the company Steria (financed by AXA Bank) invented the Eurodac, a European data collection with digital fingerprints of asylum seekers.

3/10/2010
Communiqué at:
http://bxl.indymedia.org/articles/244

Bruxelles - Quelques petites perturbations

Une rencontre de Frontex a été bloquée par des activistes avant qu'ils ne soient arrêtéEs, le batiment a étéà tagué (http://www.vimeo.com/15401376). Une action symbolique contre Frontex a aussi eu lieu à l'aéroport de Bruxelles (http://bxl.indymedia.org/articles/227).

1/10/2010

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Une séance de recrutement de la police de Bruxelles a été perturbée par plusieurs personnes(http://bxl.indymedia.org/articles/239), dénonçant la répression durant la semaine.

1/10/2010

Brussels - Some small disturbances

Brussels - A meeting of Frontex was blocked by activists who were arrested. Slogans were painted on the building. (http://www.vimeo.com/15401376). Also at the airport of Brussels, a symbolic action took place against Frontex.(http://bxl.indymedia.org/articles/227).

1/10/2010

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BRUSSELS - Several persons disrupted with speech and sound a recrutement day of the Brussels police, denouncing the ongoing repression during the week.

1/10/2010
(http://bxl.indymedia.org/articles/239).

Bruxelles - Attaque solidaire contre un consulat allemand


"Face à la repression insupportable du gouvernement de Baden-Württemberg, nous avons attaqué le Landesvertretung in Brussels dans la nuit du 2 octobre. Leur Etat policier ne connaît pas de frontières. Notre résistance doit être sans frontières.

Pas de paix pour les responsables, qu'ils sont à Bruxelles, Stuttgart ou Berlin!
Empêchons Stuttgart 21 de manière extraparlementaire!
Notre solidarité contre leur repression"

3/10/2010
http://linksunten.indymedia.org/de/node/26075

Brussel - Solidarity attack against German Landesvertretung


"Before the repression of the government of Baden-Württembergischen Regierung against the enemies of the billion project Stuttgart 21, we attacked the Landesvertretung in Brussels in the night of 2 oktober. Their police state knows no borders; our resistance must be borderless.
No quiet for the responsibles in Brussels, Stuttgart or Berlin
Obstruct Stuttgart 21 in an extraparlementary way
Our solidarity against their repression"

Bruxelles - Attaque solidaire contre les bureaux de Serco

La nuit dernière, les bureaux de Serco à Bruxelles ont été attaqués avec des marteaux, des pierres et de la peinture. Les fenêtres ont été brisées et "Fuck Serco : Mort aux centres de rétention" a été tagué sur les murs.
Cette attaque s’est produite à cause de l’implication permanente de Serco dans les centres de rétention partout dans le monde. Elle a été portée par notre colère collective contre les régimes de prison qui enserrent cette société.
Il s’est agi d’un petit acte d’amour, de rage et de défi. Amour pour les petits moments de liberté que nous cherchons tous et que nous atteignons parfois. rage contre le système qui emprisonne ceux qui cherchent cette liberté, le système qui place la finance et le pouvoir au-dessus de la vie des individus. Un défi à ceux qui cherchent à profiter de ce système d’abus et de contrôle ; un défi à ceux qui utilisent leur pouvoir pour préserver un système qui nous détruit tous.
Nous avons agi en solidarité avec ceux qui sont incarcérés pour avoir cherché la liberté ; qu’il s’agisse de tous ceux incarcérés en centre de rétention, d’anarchistes ou d’insurgés, comme les 35 prisonniers Mapuche et les 14 anarchistes incarcérés au Chili.
Ne n’est qu’un acte. Mais il vit en lien avec tous les actes qui mène la guerre au complexe industriel des prisons et au régime des frontières.

Traduit de l'anglais http://bxl.indymedia.org/articles/147

Brussels - Serco Offices attacked in solidarity

Last night the Serco Offices in Brussels were attacked with hammers, bricks and paint. Windows were smashed and 'Fuck Serco: Death to Detention Centers' was painted on the windows and walls.

This happend because of Serco's continued involvement in detention centers around the world. It was fueled by our collective anger at the brutal prison regimes which encompass this society.

It was a small act of love, rage and defiance. Love of the small moments of freedom we all seek and occasioally achieve. Rage at the systems which imprison those who seek such freedom, the systems which place coporate finance and power above the lives of individuals. Defiance at those who seek to profit from systems of abuse and control; defiance at those who use their power to maintain the systems that destroy us all.

We act in solidarity with all of those who are imprisoned for seeking freedom; whether they be those in Serco run detention centres or anarchists and inserrectionists such as the 35 mapuche prisoners, and the 14 imprisoned anarchists in chile.

This act is but one act. it lives in union with all acts which wage war on the industrial prison complex and the border regime.

http://bxl.indymedia.org/articles/147

Bruxelles - De la merde contre l'ambassade italien

"Aujourd’hui vers 19h, beaucoup de merde a été jeté contre l’ambassade d’Italie.
A travers cet acte symbolique, nous avons voulu dénoncer la politique d’immigration italienne meurtrière. Accords de retours avec la Libye, lois racistes, violence d’Etat contre les migrants et centres de rétention infernaux ont fait de ce pays un des pires exemples de la politique anti-immigration assassine européenne, responsable de milliers de personnes balancées dans les geôles libyennes, suivies de viols et de violences sauvages contre les migrants incarcérés. en mer Méditerranée, de personnes torturées
Nous préférons avoir les mains pleines de merde que de sang...
NO BORDER NO NATION STOP DEPORTATION !"
1/10/2010

Traduit de l’anglais
http://bxl.indymedia.org/articles/196

Brussels - Shit against Italian Embassy

"ACTION AGAINST THE ITALIAN EMBASSY 7 P.M.

Today at 19.00 loads of shit where thrown against the Italian Embassy.

With this symbolical act, we wanted to denounce the murder Italian migration policy. Return agreements with Libya, racist laws, state violence against migrants, infernal detention centers make this country one of the most shameful example of the murder European anti migration policy, carried on with thousand of people drown in the Mediterranean sea, with people tortured in Libyan jails, with rapes and savage violence against detained migrants.

We prefer having the hands dirty of shit than of blood....
NO BORDER NO NATION STOP DEPORTATION!"

1/10/2010
http://bxl.indymedia.org/articles/196

Bruxelles - Le siège social de Sodexo visité

Ce vendredi 1er octobre, peu avant 9 heures du matin, une poignée d’activistes s’en est pris au siège social de Sodexo Bruxelles en déversant dans le hall 40 litres d’huile de friture rance pour s’opposer à la collaboration active de cette entreprise pourrie avec la machine à expulser et le système d’exploitation capitaliste (restauration, entretien, « insertion professionnelle » des détenus...).
Surpris et quelque peu ébahis, la sécurité et les « gardiens de la paix » qui se trouvaient là par hasard, n’ont pas su empêcher ce cirage cagoulé. Voici la lettre qui leur a été adressée par la livreuse qui les accompagnait:
http://bxl.indymedia.org/articles/180

1/10/2010

Brussels - Visit at offices of Sodexo

BRUSSELS - The offices of Sodexo received a visit: people entered the hall and poured out 40 litres of oil; attacking the company for its collaboration with the deportation machine and the capitalist exploitation.

The letter they left can be read in French on http://bxl.indymedia.org/articles/180

1/10/2010

Bruxelles - Serrures de l'IOM obstruées

Le premier octobre, les serrures de l’IOM (International Organisation of Migration) ont été obstruées à l’aide de colle, une des nombreuses actions autonomes réalisées lors de la semaine dernière.

1/10/2010
Communiqué entier sur:
http://bxl.indymedia.org/articles/262

Brussels - Locks of IOM glued

Brussels - 1st of October: locks of the International Organisation of Migration glued, one of the many autonomous actions of the last week.

1/10/2010
Communiqué:
http://bxl.indymedia.org/articles/262