Les métallos de la FGTB-Liège bloquent, depuis lundi matin, toutes les bretelles d'autoroute qui mènent au zoning des Haut-Sarts à Herstal (Liège). Cette action cause d'importantes perturbations et de longues files sur l'autoroute E40 qui relie Aix-La-Chapelle à Namur et à Bruxelles dans les deux sens de la circulation.
Les Métallurgistes Wallonie-Bruxelles (MWB) de la FGTB mènent diverses actions dans toute la Wallonie depuis lundi matin.
En plus des piquets de grève installés devant les entreprises, les métallos de la FGTB mènent d'autres actions sur les axes routiers. A Herstal, sur les hauteurs de Liège, les travailleurs de la FN (Fabrique Nationale) et d'autres travailleurs du zoning des Hauts-Sarts bloquent les rond-points qui permettent l'accès au zoning depuis l'autoroute E40. Cette action cause de sérieux embarras de circulation sur plusieurs kilomètres de l'E40 entre Barchon et Rocourt.
L'action devrait se poursuivre toute la matinée et devrait être suivie par d'autres actions dans le courant de la journée.
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SACCAGE D'AGORIA
Honteux! Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier l’attitude d’une cinquantaine de métallos de la FGTB qui ont saccagé hier midi les locaux d’Agoria, l’association regroupant toutes les entreprises métalliques de Liège.
Ce lundi 15 juin était décrété jour de grève dans tout le secteur métallique de la Communauté française. Et le mouvement était bien suivi par les métallos affiliés au MWB-FGTB.
Dès le matin, des piquets de grève empêchaient l’accès aux grandes entreprises du secteur et des travailleurs avaient aussi bloqué les ronds-points qui permettaient l’accès au zoning des Hauts-Sarts. Ce qui causa de gros embarras de circulation sur plusieurs kilomètres de l’E40 entre Barchon et Rocourt.
Ils ont investi les lieux
Mais l’action la plus “ spectaculaire ” était encore à venir puisque les manifestants avaient pris rendez-vous à 11 heures chez Agoria, bd Emile de Laveleye à Liège, pour y discuter de la situation économique.
Alors que l’entrevue entre Francis Gomez, le patron des métallos liégeois de la FGTB, et Georges Campioli, le patron d’Agoria, venait à peine de commencer, les quelque 300 travailleurs qui attendaient sur le boulevard ont commencé à jeter des œufs sur la façade et à briser des vitres avec des pierres. “ Une cinquantaine d’entre-eux se sont ensuite introduits dans le bâtiment, explique Georges Campioli, avec de l’émotion dans la voix. Ils ont cassé des bureaux et des lampes, vidé des extincteurs sur une dizaine d’ordinateurs, démoli la machine à cafés. Certains ont bousculé les secrétaires et une d’elles pleure encore tellement elle a été choquée. ”
“ je n’ai Jamais vu ça! ”
“ Je suis ici depuis 1980 et je n’ai jamais connu ça, reprend-t-il. Agoria est justement l’endroit où patrons et ouvriers se parlaient encore quand personne ne se parle plus. Un lieu de rencontre avant tout. Ceci est vraiment le pas de trop. ”
Après cette demi-heure de folie, les manifestants ont quitté le bâtiment sans intervention des forces de l’ordre. “ Les gens ont les nerfs à fleur de peau. Leur colère n’est plus contrôlée. Ils souffrent trop de la crise ”, a déclaré Francis Gomez en guise d’explications.
L’après-midi, l’heure était à l’inventaire des dégâts chez Agoria, en présence de la police. “ J’ai déposé plainte, confirme Georges Campioli. Et je puis vous assurer que la facture des dégâts suivra aux intéressés!”
15.06.2009
http://archives.sudpresse.be/liege-boulevard-emile-de-laveleye-liege-agoria_t-20090615-H1WD45.html?queryand=gr%E8ve&when=-2&begYear=1900&begMonth=01&begDay=01&endYear=2009&endMonth=06&endDay=18&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&pos=7&all=21148&nav=1
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