Les prisonniers belges détenus dans la prison de Tilburg aux Pays-Bas menacent de se révolter et même pire car ils jugent leur régime pénitentiaire trop strict. Ils se plaignent, entre autre, de devoir rester assis plus longtemps en cellule, de ne pas avoir de plats préparés frais, de devoir se réveiller tôt ou de devoir porter un uniforme…
Les prisonniers belges détenus dans la prison de Tilburg aux Pays-Bas menacent de se révolter et même pire car ils jugent leur régime pénitentiaire trop strict. Ils se plaignent, entre autre, de devoir rester assis plus longtemps en cellule, de ne pas avoir de plats préparés frais, de devoir se réveiller tôt ou de devoir porter un uniforme… C'est le quotidien hollandais De Telegraaf qui dénonce l'affaire: les quelque 400 prisonniers belges de Tilburg menacent également de faire des grèves de la faim, de s'évader et même de prendre des gardiens néerlandais en otage. "La peur des prises d'otages et des évasions est grande parmi les geôliers néerlandais", affirment des sources internes à l'institution pénitentiaire. "On attend les premières révoltes".
Strict ?
Les détenus n'acceptent pas les conditions de vie dans cette prison car ils doivent rester plus longtemps assis dans leur cellule pendant la journée, qu'ils ne reçoivent pas de plats préparés frais, qu'il doivent se lever le matin à six heures moins quart et ne peuvent recevoir des visites que de manière sporadique. Ils se plaignent aussi du fait qu'il n'y a pas un médecin de la prison mais des médecins extérieurs, ou encore qu'ils doivent porter un uniforme et qu'ils ne peuvent capter les chaînes de télévisions flamandes et francophones de Belgique. Le quotidien dit avoir obtenu ces informations d'entretiens téléphoniques et de lettres de prisonniers.
Transfert forcé ?
D’autre part, un grand nombre de ces 400 prisonniers affirment avoir été obligés d'accepter leur transfert alors qu'il avait été convenu qu'il se ferait sur base volontaire. Les détenus belges ont été transférés dans la prison néerlandaise en raison du manque de place dans les institutions pénitentiaires de notre pays.
La Ligue Belge des Droits de l'Homme les défend
La section francophone de la Ligue Belge des Droits de l'Homme a déjà annoncé qu'elle porterait l'affaire devant la Cour constitutionnelle.
Simple "maladie infantile"
La direction générale des établissements pénitentiaires à Bruxelles a, pour sa part, considéré que le système souffrait encore de "maladies infantiles". "Tilburg est ouvert depuis moins d'un mois. Il y a naturellement des problèmes d'adaptation, de grandes différences culturelles et des détenus mécontents", a déclaré le porte-parole Laurent Sempot.
(PS: les syndicats des matons ont déclaré qu'il y a eu déjà plusieurs attaques contre les gardiens hollandais et que les insultes sont quotidiens.)
23.02.2010
vendredi 26 février 2010
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