C’est l’un des constats dressés par l’enquête du député sp.a Jef Van Damme sur les stations de (pré) métro. La Stib nuance
Depuis trois ans, Jef Van Damme,
parlementaire socialiste et échevin molenbeekois enfonce le clou, en livrant
son enquête annuelle sur les transports en commun. Il s’y intéresse à la
sécurité, à l’accessibilité et à la propreté. Cette année, il accorde à nouveau
de piètres scores à la Stib.
Outre le manque de toilettes publiques
dans les stations de (pré) métro (voir page 6 de votre DH), le sp.a pointe
également le manque de personnel, dans les stations, alors que la sécurité a
été au cœur des débats internes à la Stib, cette année.
“Nous avons rencontré du personnel dans
un quart seulement des stations. Nous n’avons vu aucun steward dans les
stations à risques, comme Ribaucourt ou Lemmonier”, pointe le député. Qui,
toutefois, nuance : “les mesures du gouvernement fédéral auront sans doute
un impact positif sur la sécurité.”
Cette année, cette enquête s’est
particulièrement intéressée à l’accessibilité des stations. Elle pointe que
“pas moins d’un quart des stations était (partiellement) inaccessible en raison
d’une panne (ascenseur et escalator), entre autres les très fréquentées,
Arts-Loi ou Rogier”.
En outre, ce problème s’aggrave, selon
Jef Van Damme. En un an, le nombre de pannes d’escalator quotidiennes aurait
augmenté de 40 %, passant de 160 (mai 2011) à 220, un an plus tard.
Environ 80 % de celles-ci sont dues au vandalisme et nécessitent environ
900 interventions mensuelles.
Autre constat : lors du contrôle du
sp.a, 50 % des portiques (75 % des stations en sont équipées)
étaient hors-service. Une situation qu’ici encore, le parlementaire impute
au vandalisme. Une cause également identifiée par la Stib qui estime que
90 % des portiques fonctionnent. Quid du reste ? Il semblerait que
le bouton d’urgence soit utilisée de manière inapproprié, pour pouvoir ouvrir
les portes sans payer un kopek.
“Les agents de la Stib viennent dès
que possible réactionner le mécanisme, mais c’est devenu pour certains un
véritable petit jeu d’actionner l’alarme à chacun de leur passages”, illustre également Laurent Hacken (CDH), membre du CA de la Stib.
D’ici la fin de cette année, un nouveau système sera mis en place permettant la
gestion à distance des portillons, indique enfin la société de transports en
commun bruxellois.
28.08.2012
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