BRUXELLES - Tous les navetteurs avertis vous le diront :
l’état de
certaines rames de métro,
de bus et d’autres
stations et abris du réseau Stib laisse à désirer.
La faute aux vandales, aux tagueurs et autres passagers irrespectueux des
infrastructures de la société de transport public.
Outre les petits actes quotidiens de dégradations, des bandes
organisées
saccagent des infrastructures, comme en fin janvier 2012. La station Horta,
fermée
pendant plus d’une
semaine, avait été
peinturlurée
par une dizaine d’individus
cagoulés.
Pour rappel, le dossier a été classé sans suite par le parquet de
Bruxelles et la bande de tagueurs court toujours…
Et sur le premier semestre 2012, 557 actes de vandalisme envers
le matériel
roulant et les stations elles-mêmes ont été comptabilisés. En
2011, on en avait dénombré 630 au
premier semestre et 642 au deuxième, soit 1.272 faits constatés.
Comparé
à 2010
(1.117) et 2009 (988), la croissance est tout de même significative… Et ce,
concernant l’intérieur
des stations de métro,
malgré
l’installation
des portiques censés
aussi avoir un effet dissuasif sur les potentiels délinquants. Quoique les
syndicats en doutent (voir réaction ci-contre)…
Cependant, il est trop tôt pour tracer une tendance à partir
des chiffres sur le premier semestre 2012.
Petite précision : les graffitis représentent
chaque année
plus ou moins un tiers de ce chiffre global. Coût total de ces dégâts ?
Chaque année,
la Stib dépenserait
plus d’un
million d’euros
à
nettoyer graffitis et autres tags…
5/11/2012
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