La nuit dernière, les bureaux de Serco à Bruxelles ont été attaqués avec des marteaux, des pierres et de la peinture. Les fenêtres ont été brisées et "Fuck Serco : Mort aux centres de rétention" a été tagué sur les murs.
Cette attaque s’est produite à cause de l’implication permanente de Serco dans les centres de rétention partout dans le monde. Elle a été portée par notre colère collective contre les régimes de prison qui enserrent cette société.
Il s’est agi d’un petit acte d’amour, de rage et de défi. Amour pour les petits moments de liberté que nous cherchons tous et que nous atteignons parfois. rage contre le système qui emprisonne ceux qui cherchent cette liberté, le système qui place la finance et le pouvoir au-dessus de la vie des individus. Un défi à ceux qui cherchent à profiter de ce système d’abus et de contrôle ; un défi à ceux qui utilisent leur pouvoir pour préserver un système qui nous détruit tous.
Nous avons agi en solidarité avec ceux qui sont incarcérés pour avoir cherché la liberté ; qu’il s’agisse de tous ceux incarcérés en centre de rétention, d’anarchistes ou d’insurgés, comme les 35 prisonniers Mapuche et les 14 anarchistes incarcérés au Chili.
Ne n’est qu’un acte. Mais il vit en lien avec tous les actes qui mène la guerre au complexe industriel des prisons et au régime des frontières.
Traduit de l'anglais http://bxl.indymedia.org/articles/147
vendredi 8 octobre 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire