mercredi 20 juillet 2011

Huy - Deux gardiens pris en otage; deux prisonniers évadés

ÉVASION HUY La prison de Huy a été lundi matin le théâtre d’une double évasion. Deux jeunes détenus avaient pris le travail à l’atelier de la prison où des cutters étaient mis à leur disposition. Les détenus travaillaient sous la surveillance d’un gardien lorsqu’Orlando Leblond, 23 ans, a saisi un cutter et a menacé un gardien.

Il était aux alentours de 8 heures. Orlando Leblond a rapidement été rejoint dans sa tentative d’évasion par un autre détenu, Ludovic Fichof, 24 ans. Les deux hommes ont alors pris le gardien en otage et se sont dirigés vers la sortie de la prison tout en le menaçant de leur arme blanche. Les détenus se sont alors fait ouvrir les portes et ont pris la fuite dans la voiture particulière du gardien.

L’alerte a rapidement été donnée et la police de Huy, qui se trouve juste à côté de la prison, s’est mise à la recherche des fuyards.

Les deux hommes sont considérés comme dangereux. “Ils ont été condamnés pour des vols avec violence”, explique le procureur du Roi Pierre Romijn.

L’instigateur de l’évasion, Orlando Leblond, est connu pour de multiples vols commis dans les régions de Liège et de Charleroi. Il venait d’être condamné à une peine de 13 ans de prison. Le fait le plus grave mis à son actif est un vol commis dans une station-service. Lors de ce vol, il avait tiré sur un jeune étudiant qui travaillait dans la station durant ses congés scolaires. L’autre individu a lui aussi été condamné pour des faits de vol. Il est également connu pour sa toxicomanie.

Les individus ont donc pris la fuite dans la Renaud Scenic du gardien et ce en direction de Charleroi. Ils ont relâché leur otage sur un parking de Montignies-sur-Sambre.

Extrêmement choqué, le gardien a reçu un soutien psychologique après avoir été entendu par la police. Il en va de même des autres agents qui ont assisté à l’évasion.

Les gardiens sont quant à eux ébranlés par cette double évasion avec prise d’otage. En réaction, ils ont décidé d’assurer le service minimum. Ceci implique que les promenades n’ont pas lieu, que les visites sont annulées, que les détenus ne peuvent pas se rendre au téléphone et que les activités sont suspendues.

L’enquête a été reprise par la police fédérale. À l’heure où nous bouclions ces lignes, les deux fuyards étaient toujours activement recherchés dans la région de Charleroi.

18/07/2011
http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=1168900

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