Trois jours avant la rentrée, un incendie volontaire a ravagé un bâtiment de l'Athénée de Braine-le-Comte
BRAINE-LE-COMTE Il était 5 h 09 lorsque les pompiers de Braine-le-Comte ont été appelés sur une des implantations de l'Athénée Royal de Braine-le-Comte, au Chemin de Feluy. Un riverain les avait prévenus de l'existence d'un incendie dans un des bâtiments.
Lorsque les membres du service incendie brainois sont arrivés sur les lieux, le feu avait pris à l'avant. "Il s'est très rapidement propagé à la toiture avant que tout ne s'embrase. Il est évident que lorsque nous sommes arrivés, il y avait déjà de gros foyers" , explique le lieutenant Etienne Delmee.
Même si aucun appel de renfort à un autre service incendie n'a été fait, la caserne avait effectué un appel général afin de parer au mieux à l'incendie.
Apparemment, le feu aurait pu prendre avant que les pompiers ne soient contactés.
En fait, un peu plus tôt, des habitants de la rue avaient entendu du bruit sans trop s'inquiéter. Le bâtiment en feu abritait trois classes : celle d'accueil en maternelle, celle regroupant la deuxième et la troisième maternelle et celle regroupant la 1ère et la 2e primaire. "Nous avons quatre bâtiments sur ce site. Il y a celui qui a été détruit et l'un où une dizaine de vitres ont été brisées", détaillait la préfète, Brigitte Lefèbvre.
Selon le bourgmestre, Jean-Jacques Flahaux qui s'est rendu sur les lieux, il était vide apparu que l'origine de l'incendie était volontaire et ce, même si les pompiers n'ont pas trouvé de trace d'accélérant. "Le bris des vitres n'est pas dû à l'incendie puisque les arbres qui se trouvent entre les deux bâtiments n'ont pas été touchés. Il s'agit plus que vraisemblablement d'un acte volontaire" , confiait-il déjà au matin.
Le parquet de Mons a désigné un expert. La trouvaille d'une masse qui avait été déplacée du bâtiment incendié où elle était rangée vers celui où les vitres ont été brisées laisse aussi penser que l'incendie est d'origine volontaire. "Nous ne comprenons pas. Nous n'avions jamais connu de problème de vandalisme ou autres. Tout comme nous n'avons jamais reçu de menace" , déclarait la préfète.
http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/220952/trois-classes-en-fumee.html
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